Certaines entreprises font appel à leurs services, mais également les cadres et les professeurs de l’UQAM qui doivent se préparer à assister à une conférence ou présenter à l’étranger une communication en anglais ou dans une autre langue. Il s’agit d’Éric Buisson et de Monique Corbeil, responsables des Formations linguistiques en entreprise de l’UQAM.
Ces formations non créditées ne sont plus rattachées à l’École de langues, mais au Bureau des ressources académiques, précise Éric Buisson. Selon lui, l’UQAM est la seule université à Montréal à proposer un programme aussi structuré pour les entreprises. «Avec le site Web, inauguré en décembre 2007, nous avons essayé de construire quelque chose de concret, avec une approche pédagogique et administrative, pour essayer de faire un tout cohérent», explique-t-il.
Clientèle visée
Comme son nom l’indique, ce service s’adresse d’abord au milieu des affaires. Il compte parmi sa clientèle des cabinets d’avocats, différentes entreprises industrielles, pharmaceutiques, informatiques et quelques entreprises culturelles.
Par ailleurs, 40 % de la clientèle est uqamienne. Les formations à l’UQAM se donnent tout au long de l’année, mais les employés profitent souvent de la période estivale pour apprendre ou perfectionner une langue (en cours privé ou par petits groupes en immersion).
Des formations adaptées aux besoins de l’entreprise
Plusieurs formules sont proposées aux entreprises : formation individuelle ou en groupe de deux à quatorze participants, le coaching linguistique et les repas-conversations. Cette dernière option a été lancée cette année et s’adresse à des gens d’affaires qui ont déjà des bases dans la langue qu’ils veulent perfectionner. Le client, seul ou avec d’autres (maximum 4 participants), rencontre le professeur dans un restaurant et reçoit son cours pendant le repas qui dure une heure ou plus.
Les deux langues les plus populaires sont bien évidemment l’anglais (langue première ou seconde) et le français (langue première ou seconde), mais il est aussi possible d’apprendre le chinois, l’espagnol, l’italien, le japonais, le portugais et le vietnamien ou toute autre langue sur demande.
Les cadres de l’Université qui suivent des formations linguistiques sur mesure ont généralement de très bonnes bases en anglais, car la plupart du temps, c’est dans cette langue que sont faites les demandes de formation. «Ce qu’ils viennent chercher avec nous, c’est du perfectionnement dans un domaine précis et c’est souvent en lien avec un colloque auquel ils vont participer ou une présentation de service ou de projet de l’UQAM», note M. Buisson.
Le service peut aussi préparer, à la demande, des outils pour simplifier la lecture d’un document de travail en langue étrangère. Un lexique pourrait, par exemple, faciliter la compréhension du document.
La formule qui fonctionne le plus pour le moment, ce sont les formations individuelles. Le professeur peut travailler en profondeur et engager son étudiant dans des micro-situations auxquelles il sera confronté dans son travail.
À chaque année, des petits groupes d’employés de l’UQAM peuvent suivre des cours, quel que soit leur secteur d’activités, en anglais, mais aussi en français correctif, pour améliorer grammaire, formulation et orthographe. Ces cours sont organisés par les Ressources humaines de l’UQAM.