Robert Proulx, vice-recteur à la Vie académique de l’UQAM ne s’y attendait pas. La Faculté des sciences humaines, dont il a été le doyen de 1999 à 2008, lui avait organisé une fête surprise, hier soir, pour souligner son engagement comme fondateur et bâtisseur de la faculté pendant près d’une décennie, de même que son importante contribution à l’avancement institutionnel et au rayonnement de l’Université durant cette période.
Des professeurs, chargés de cours et employés de soutien de la faculté, ainsi que des membres de sa famille, lui ont exprimé leur reconnaissance et livré des témoignages pour décrire les diverses facettes de sa personnalité, en tant que chercheur et administrateur, et en tant qu’homme. Jacques Beauchemin, directeur du Département de sociologie, a vanté les qualités de rassembleur de M. Proulx, tandis qu’Anne Rochette, doyenne actuelle de la Faculté des sciences humaines, a souligné les capacités d’analyse et de synthèse de l’ancien doyen, sa grande écoute, sa ténacité et sa patience. Elle a aussi rappelé les progrès accomplis par la faculté sous la gouverne de M. Proulx, tant au chapitre de la formation (augmentation du nombre de programmes d’études) qu’à celui de la recherche (multiplication des chaires et des centres institutionnels).
Le professeur Luc Reid du Département de psychologie, qui connaît Robert Proulx depuis plus de 30 ans, l’a présenté comme «un esprit novateur qui raffole des analyses complexes. Homme de défi, il ne pouvait résister à celui de devenir vice-recteur à la Vie académique», a-t-il déclaré.
Amateur d’art amérindien, M. Proulx a reçu un cadeau de la part des membres de la Faculté des sciences humaines : une magnifique lithographie de l’artiste inuit Pudlo Pudlat.