L’Institut des hautes études de défense nationale (IHEDN) de Paris a remis récemment un de ses prix scientifiques à Jean-Frédéric Morin, diplômé du doctorat en science politique de l’UQAM et de l’Université Montpellier I, pour sa thèse réalisée en cotutelle.
Le bilatéralisme américain : la nouvelle frontière du droit international des brevets est le titre de sa thèse qui a été publiée chez Larcier en Belgique. Elle porte sur l’asymétrie existant entre les intérêts américains (qui militent pour une protection accrue de la propriété intellectuelle sur les nouveaux médicaments) et ceux des pays en développement (qui plaident pour l’accès à des médicaments génériques). Signalons que Jean-Frédéric Morin avait aussi remporté un prix de la Commission permanente de coopération franco-québécoise pour cette même thèse, lors du dernier congrès de l’Acfas.
Spécialiste du droit international des brevets, le jeune diplômé dirige présentement un projet de recherche sur l’accès aux médicaments au Centre des politiques de propriété intellectuelle de McGill et enseigne le droit international de la propriété intellectuelle à la même université.