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Acquisition d’équipement de pointe en chimie et en sciences biologiques

22 janvier 2008 à 5 h 01

Mis à jour le 18 octobre 2010 à 15 h 10

Le Département de chimie et le Département des sciences biologiques, en collaboration avec la Faculté des sciences, ont souligné hier l’acquisition d’équipement de pointe : un appareil de spectroscopie de résonance magnétique nucléaire (RMN) de très haute résolution, évalué à près d’un million de dollars, de même que trois spectromètres de masse d’une valeur de plus de 700 000 $.

«Avec l’acquisition de la RMN, l’UQAM rejoint le rang des grandes universités en recherche» se réjouit Livain Breau, professeur au Département de chimie et instigateur de l’acquisition de ce «Hubble du nano» comme il aime l’appeler. «Le nouvel appareil, dont l’achat a été financé en partie par la Fondation canadienne pour l’innovation (FCI) avec le soutien de la Fondation de l’UQAM, pourra être utilisé non seulement par les chercheurs du Département de chimie, mais aussi par ceux du Département des sciences biologiques, du Département des sciences de la Terre et de l’atmosphère et de l’Institut des sciences de l’environnement», poursuit-il.

La spectroscopie de RMN de très haute résolution est essentielle pour l’étude de molécules de grande complexité. «La nouvelle RMN nous permet d’obtenir, en trois dimensions, l’organisation des atomes d’une molécule naturelle ou synthétisée», explique Isabelle Marcotte, professeure au Département de chimie. Spécialiste de la RMN, elle a supervisé les opérations d’installation et de mise au point de l’appareil à l’UQAM.

Pour les chercheurs de l’UQAM, les applications de la RMN sont multiples : développement de vaccins synthétiques, synthèse de molécules bioactives pour le traitement de la fibrose kystique, synthèse d’agents visant à renverser la multirésistance aux médicaments, synthèse d’agents antiviraux (VIH) et anticancers, de même qu’une meilleure compréhension des maladies neurodégénératives et des effets secondaires cardiotoxiques de certains médicaments. Dans le domaine des matériaux, l’appareil contribuera au développement d’énergies alternatives telles que des polymères conducteurs, des électrogels, des piles à combustibles et des piles solaires.

Les chercheurs se réjouissent également de l’arrivée de nouveaux spectromètres de masse, destinés à la chimie organique et la toxicologie de l’environnement, qui «permettront essentiellement d’analyser des molécules organiques», explique Daniel Chapdelaine, professeur au Département de chimie et spécialiste de la synthèse organique. Pour son collègue Sami Haddad, professeur au Département des sciences biologiques, les nouveaux spectromètres de masse lui permettront de mieux comprendre comment les médicaments et les contaminants de l’environnement sont dégradés dans l’organisme, et de déterminer s’il y a des combinaisons de substances qui interagissent ensemble, une fois absorbées par l’organisme.

L’acquisition de ces spectromètres de masse, et l’installation de toute l’infrastructure qui s’y rattache, ont été réalisées grâce à l’obtention, par ces deux jeunes professeurs, d’une subvention de 1,2 million de dollars, dont une contribution d’un demi-million de la FCI.

La Faculté des sciences a également lancé hier un tout nouveau site Web faisant la promotion des infrastructures de recherche au Complexe des sciences Pierre-Dansereau. Ces infrastructures sont disponibles pour l’ensemble de la communauté uqamienne (professeurs et étudiants aux cycles supérieurs), de même qu’aux usagers externes.

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Communiqué de presse