Le professeur émérite Pierre Fortin (sciences économiques), les professeurs du Département de didactique Pierre Chastenay et Lucie Sauvé, les chargés de cours Alain Deneault (sociologie) et Louis-Gilles Francoeur (sciences de l’environnement), les professeurs retraités Richard Béliveau (professeur émérite, chimie), Camil Bouchard (psychologie) et Normand Baillargeon (éducation et pédagogie), ainsi que plusieurs diplômés, parmi lesquels Guy A. Lepage, Laure Waridel et Michel Venne, ont accepté de participer à la campagne 100 personnalités pour le journalisme scientifique, lancée sur les réseaux sociaux par l’Agence Science-Presse et visant à soutenir le journalisme scientifique au Québec.
En une ou deux phrases, ces 100 personnalités issues des milieux de la politique, de la culture, des arts, des communications et des sciences expriment en quoi le journalisme scientifique et la science sont importants à leurs yeux. Leur déclaration est illustrée par le dessinateur Jacques Goldstyn.
La campagne #100LaScience s’inscrit dans un contexte que les lecteurs, auditeurs et téléspectateurs avides d’informations scientifiques ne connaissent que trop bien: le journalisme scientifique a toujours été sous-représenté dans les médias et, là où il existe, il repose sur des bases fragiles. «Pour participer aux grands débats scientifiques, il faut que les citoyens soient informés de manière adéquate, affirme Pierre Chastenay. L’astronome américain Carl Sagan disait que nous avons créé une société qui dépend presqu’exclusivement de la science et de la technologie pour fonctionner, mais que les citoyens comprennent de moins en moins cette science et cette technologie. On met entre nos mains des outils puissants que l’on ne sait pas utiliser et éventuellement, cela va nous sauter au visage!» Selon le professeur, les journalistes scientifiques constituent une courroie de transmission essentielle entre les producteurs de savoirs scientifiques et le grand public qui, en bonne partie, finance ces travaux et profite des avancées technologiques.
Il est possible de suivre la campagne à l’aide du mot-clic #100LaScience sur Facebook, Twitter ou Instagram, et de partager les dessins les plus inspirants!
Une campagne de sociofinancement
À l’heure où la désinformation pullule sur le web et les réseaux sociaux, où n’importe qui peut produire de l’information et la diffuser vers un large public, il est crucial de pouvoir se référer à un site aux informations solides. Voilà pourquoi l’Agence Science-Presse a lancé une campagne de sociofinancement dans le but de créer une première dans la francophonie: une chronique de vérification des faits sur la science, Le Détecteur de rumeurs.
Une contribution à cette campagne permettra d’embaucher un journaliste scientifique consacré exclusivement à la vérification des faits afin de déboulonner les fausses nouvelles selon un processus rigoureux. Le projet sera réalisé en collaboration avec le public, qui sera impliqué dans le choix des sujets et qui pourra se prêter lui aussi au jeu de la vérification.