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Membres de l’Ordre du Canada

La psychologue Diane Morin et l’écrivaine Louise Dupré reçoivent l’une des plus prestigieuses distinctions honorifiques au pays.

Par Claude Gauvreau

7 janvier 2015 à 15 h 01

Mis à jour le 7 juin 2022 à 12 h 14

Diane Morin (Ph.D. psychologie, 1993), professeure au Département de psychologie, et Louise Dupré, professeure retraitée du Département d’études littéraires, comptent parmi les 79 nouveaux membres de l’Ordre du Canada. Diane Morin a reçu cette distinction pour son apport au domaine de la psychologie et pour son appui à ceux qui sont touchés par la déficience intellectuelle et les troubles du comportement. Louise Dupré a été honorée pour son apport à la littérature québécoise en tant que poète, romancière, dramaturge, essayiste et professeure.

Diane Morin. Photo: Denis Bernier

Titulaire de la Chaire de déficience intellectuelle et troubles du comportement, Diane Morin s’intéresse principalement aux troubles du comportement et aux troubles de santé physique et mentale chez les adultes et les enfants présentant une déficience intellectuelle et/ou un trouble du spectre de l’autisme. Ses recherchent portent également sur l’évaluation des programmes et services offerts à ces clientèles. Créée en 2008, sa chaire réunit des chercheurs provenant de différentes disciplines et universités et des praticiens du milieu. Diane Morin est aussi très engagée dans la communauté. Elle collabore avec de nombreux organismes et associations concernés par la déficience intellectuelle, tant au Québec et au Canada qu’aux États-Unis. L’importance de ses travaux et de son engagement ont été soulignés par plusieurs organismes. Elle est notamment membre fellow de l’American Association of Intellectual and Developmental Disabilities (AAIDD).

Louise Dupré.Photo: Toma Iczkovits

Membre de l’Académie des lettres du Québec et de la Société royale du Canada, Louise Dupré a conservé un lien académique avec le Département d’études littéraires. Intéressée par la création littéraire et la littérature au féminin, elle est l’auteure d’une vingtaine de titres, dont les recueils de poésie Tout près (1998), Une écharde sous ton ongle (2004) et le roman La memoria (1996). En 2011, Louise Dupré a reçu le Prix littéraire du Gouverneur général, dans la catégorie Poésie, pour son recueil Plus haut que les flammes (Éditions du Noroît). Dans cet ouvrage, qui a aussi obtenu le Grand Prix Quebecor de l’édition 2011 du Festival international de la poésie de Trois-Rivières, l’écrivaine questionne l’expérience de la douleur évoquée par les camps d’extermination d’Auschwitz et de Birkenau.