Après le projet Coro de l’École des médias, l’installation éphémère Haute saison de l’École de design et le parcours poétique Flânographie de la professeure Isabelle Miron du Département d’études littéraires ont été choisis par le quotidien Métro pour faire partie du top 25 des projets qui ont fait rayonner Montréal en 2014. Le but de l’exercice, réalisé par Marc-André Carignan, chroniqueur en design urbain et en architecture au journal Métro, était de souligner l’implication des arrondissements, des organismes et autres collectifs montréalais qui ont mis sur pied des projets visant à améliorer la qualité de vie des citoyens et à animer les quartiers de la ville. Prenant la forme d’un calendrier de l’Avent, la sélection du quotidien a été dévoilée à raison d’une initiative par jour.
Haute saison est l’œuvre des étudiantes et finissantes du D.E.S.S. en design d’événements Christine Heyraud, Christine Kerrigan, Christelle Marty et Charlotte Viguier. Présentée sur la place Pasteur du 9 septembre au 7 novembre derniers en collaboration avec le Partenariat du Quartier des spectacles, cette installation à la fois aérienne et sculpturale, composée de deux structures en toile, inaugurait la nouvelle programmation culturelle extérieure automne/hiver sur le campus de l’UQAM. Elle mettait en valeur les arbres tout en créant des jeux d’ombre intéressants et de nouveaux espaces de repos et de socialisation pour les visiteurs. Élaborée dans le cadre d’un cours donné par le professeur et architecte Carlo Carbone, de l’École de design, l’installation a également servi de décor pour plusieurs festivals, dont OUMF et Pop Montréal.
S’inspirant des mots et des phrases piqués ici et là sur les trottoirs, les bannières commerciales et les affiches municipales dans la ville, l’artiste Patsy Van Roost et la professeure Isabelle Miron, du Département d’études littéraires, ainsi que les étudiants du cours «Atelier littéraire I» donné par la professeure ont créé le parcours déambulatoire et poétique Flânographie. Le projet, qui s’est déroulé en novembre dernier sur la rue Saint-Denis, invitait les passants à déambuler d’une banderole jaune à l’autre dans l’optique de tisser, par l’écriture, des liens dans la communauté.