Une centaine de personnes ont célébré les réalisations et réussites des membres de la Faculté des sciences humaines, le 26 novembre dernier, à l’occasion de la troisième édition de l’événement Les sciences humaines en tête et en fête. En plus de remettre des prix d’excellence à quatre professeurs, deux diplômées et un employé, la Faculté a félicité toutes les personnes lauréates de prix et de distinctions au cours de la dernière année.
Prix d’excellence en enseignement – carrière
Considérée comme l’une des pionnières de la neuropsychologie clinique au Québec, Isabelle Rouleau, professeure au Département de psychologie, enseigne à l’UQAM depuis 1992. Elle est directrice du Centre de services psychologiques, qui offre aux étudiants en psychologie leur première expérience en clinique. Sa philosophie de l’enseignement est axée sur les liens fondamentaux existants entre la théorie et la pratique clinique. «Ce prix, je le dois à la vingtaine de docteurs et à la cinquantaine de neuropsychologues que j’ai formés et qui assurent aujourd’hui une relève en neuropsychologie», a souligné la lauréate.
Prix d’excellence en enseignement – relève
Professeur au Département de sexologie depuis 2011, Simon Corneau se dit stimulé par l’enseignement, qui le pousse à se questionner, à chercher et à trouver des réponses. Partisan d’une gestion participative et démocratique de l’enseignement, le professeur se démarque par ses stratégies pédagogiques novatrices. «J’adore enseigner, les étudiants le sentent et me le rendent très bien», a déclaré le professeur.
Prix d’excellence en recherche
Yves Gingras, professeur au Département d’histoire depuis 1989, a publié 115 articles, 16 livres et 72 chapitres de livres. Communicateur scientifique reconnu, le titulaire de la Chaire de recherche du Canada en histoire et sociologie des sciences a notamment obtenu le prix Michel-Brunet de l’Institut d’histoire d’Amérique française, le Ivan Slade Prize de la British Society for the History of Science, le prix Jacques-Rousseau de l’Acfas et le Senior Fellow du Dibner Institute for the History of Science and Technology du MIT. Absent de l’événement en raison d’un voyage de recherche en Europe, Yves Gingras avait rédigé un discours, lu par Robert Gagnon, son collègue du Département d’histoire, dans lequel il déclare: «Cette reconnaissance symbolique permet d’oublier un peu les obstacles matériels, sociaux et idéologiques qui limitent la carrière universitaire en ces temps de néolibéralisme et de destruction d’institutions pourtant essentielles au progrès intellectuel et social.»
Prix jeune chercheur
Professeur au Département de psychologie depuis 2011, Jean-François Gagnon a publié plus de 85 articles scientifiques. Titulaire de la nouvelle Chaire de recherche du Canada sur le déclin cognitif dans le vieillissement pathologique et chercheur au Centre d’études avancées en médecine du sommeil de l’Hôpital du Sacré-Cœur de Montréal, il dirige plusieurs programmes de recherche portant sur le déclin cognitif, le sommeil, la neuroimagerie et les maladies neurodégénératives. Il collabore également au Réseau Parkinson Québec et au Canadian Sleep and Circadian Network. «Je dois ce prix à mes collègues du Département de psychologie, à ma mentor Isabelle Rouleau, à mes étudiants et à mes enfants, qui me gardent les pieds sur terre et me recadrent sur les choses essentielles», a-t-il déclaré.
Prix Atlas – employé
Serge Leroux, agent de recherche et de planification à la faculté, s’occupe des dossiers de création, de révision, de modification et d’évaluation de programmes. Ses compétences en ce domaine ont permis à plusieurs directions de programmes de piloter des dossiers complexes avec efficacité, tout en s’assurant qu’ils soient bien accueillis dans les différentes instances où ils doivent être approuvés. Il collabore également au Comité consultatif sur l’évaluation des programmes et au Comité des études.
Prix de la meilleure thèse de doctorat
La thèse de Magdalena Zdebik (Psy.D./Ph.D. psychologie, 14), dirigée par les professeurs Ellen Sheiner-Moss et Jean-François Bureau, porte sur l’influence indépendante et interactive de l’inhibition comportementale et de l’attachement sur le développement de troubles psychologiques. Abordant des sujets comme la timidité, la qualité des relations entre parents et enfants ainsi que les antécédents de l’anxiété, sa thèse pourrait permettre de mieux comprendre les troubles intériorisés, dont les troubles anxieux et l’anxiété généralisée. La doctorante a obtenu le prix Elinor Ames de la Société canadienne de psychologie, le prix de la meilleure présentation étudiante de la Society for Research in Child Development ainsi que celui de la Société québécoise de recherche pour la psychologie.
Prix Les sciences humaines changent le monde
Ce prix, qui reconnait l’impact des diplômés sur la société, a été remis à Catherine Légaré (Ph.D. psychologie, 05), présidente-fondatrice de Academos, un organisme de cybermentorat qui aide les jeunes de 14 à 30 ans à préparer leur avenir professionnel et à persévérer dans leurs études en les jumelant avec des partenaires des milieux scolaire, communautaire et des affaires. Depuis la création d’Academos en 1999, plus de 50 000 jeunes provenant de 245 écoles secondaires et cégeps ont été mis en contact avec 2 600 mentors bénévoles provenant de 80 secteurs professionnels.