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Les Jeux du commerce, c’est sérieux

Plus d’une centaine d’étudiants de l’ESG s’entraînent chaque année en vue des Jeux du commerce. L’an dernier, la délégation uqamienne s’est hissée en deuxième position au classement général.

Par Valérie Martin

18 février 2013 à 0 h 02

Mis à jour le 17 septembre 2014 à 19 h 09

Quelque 300 jours avant la tenue des prochains Jeux du commerce 2014, qui se tiendront à l’Université du Québec à Trois-Rivières, les délégations étudiantes des universités participantes sont déjà en campagne de recrutement. «C’est une belle vitrine pour les étudiants, qui ont la chance de faire connaître leur talent, de faire du réseautage et de relever des défis», fait remarquer le chargé de cours Michel Grenier, entraîneur des Jeux du commerce pour l’ESG UQAM depuis six ans.

L’événement, qui existe depuis 25 ans, accueille chaque année plus de 1 200 étudiants provenant d’universités francophones et anglophones de l’Est du Canada. Environ une centaine d’étudiants de l’ESG UQAM participent bon an mal an aux Jeux. La compétition est ouverte à tous les étudiants du premier cycle inscrits à l’École et peut compter pour un cours (trois crédits universitaires).

De véritables athlètes

Selon Michel Grenier, «les jeux, c’est du sérieux». Les compétitions, qui se déroulent sur trois jours, comportent plusieurs catégories regroupées en quatre volets: «académique», «sport», «social» et «participation et contribution». «Pour obtenir de bons résultats, il faut travailler, même si on a du talent. C’est comme les Jeux olympiques, sans les moyens financiers!», dit celui qui voit les participants comme de véritables athlètes. «Une équipe bien préparée aura plus de succès. Mon rôle, c’est d’amener les étudiants à se dépasser, à se rendre aussi loin qu’ils le peuvent.»

Durant les séances préparatoires offertes au début du mois de mai, les étudiants reçoivent une formation donnée par des professeurs, des chargés de cours et parfois par des diplômés et d’anciens participants, qui feront aussi office d’entraîneurs. «Les entraîneurs comme les étudiants-athlètes ne lésinent pas sur le temps qu’ils donnent à la préparation des jeux. C’est une passion!», affirme Michel Grenier. Les étudiants sont répartis en équipes en fonction de leurs intérêts respectifs et de leur formation initiale, et selon les différentes catégories (marketing, gestion des ressources humaines, commerce international, fiscalité…) du volet académique des Jeux.

Durant le trimestre d’automne, les entraînements se font plus intensifs. «Tous les mercredis, on présente aux étudiants une nouvelle étude de cas qu’ils devront lire, débattre en équipe, résoudre et présenter devant public. Chaque équipe doit trouver la meilleure façon de convaincre les juges», explique l’entraîneur. Des leaders du monde des affaires viennent aussi assister à des séances d’entraînement et commenter les présentations. «C’est une chance pour les étudiants d’apprendre et d’échanger avec des gens du milieu», observe Michel Grenier.

Tel un chef d’orchestre, l’entraîneur, qui a obtenu un prix Reconnaissance des Jeux du commerce en 2012 pour l’ensemble de sa contribution, veille en particulier sur l’esprit d’équipe des participants et sur leur présentation en général. «Tout compte: l’habit, le débit, les mots utilisés… Mon objectif, c’est d’amener les participants à offrir des prestations irréprochables. Pendant les séances d’entraînement, j’observe tout ce qui peut nuire à cela: les hésitations, les tics nerveux. Au bout du processus, on observe d’énormes progrès chez les participants», dit celui qui dirige également le Centre d’entrepreneuriat ESG UQAM.

En janvier dernier, lors de la 25e édition des Jeux du commerce, l’ESG UQAM s’est hissée en deuxième position au classement général. «C’est la première fois que nous avons été aussi près de monter sur la plus haute marche du podium. Nous avons donné du fil à retordre à HEC Montréal, notre plus grand adversaire!, note l’entraîneur qui se dit confiant d’atteindre le sommet en 2014. Nous sommes meilleurs d’année en année. Nos équipes sont de plus en plus solides.» Si les étudiants obtiennent autant de succès, c’est en partie, croit Michel Grenier, grâce au soutien de l’ESG UQAM et de sa doyenne, Ginette Legault, et au dévouement des entraîneurs. «Les étudiants qui participent aux Jeux du commerce sont souvent appelés à jouer un grand rôle dans les organisations. C’est très important pour le rayonnement de l’École des sciences de la gestion.»

Le cocktail de recrutement a lieu cette année le 19 février à la Salle des boiseries (J-2805), à 17h30.