Le Service des archives et de gestion des documents de l’UQAM vient de lancer son nouveau site Web. «Notre ancien site datait des années 1990, alors nous sommes heureux d’entrer au XXIe siècle», lance en riant son directeur, André Gareau.
La nouvelle plateforme, conviviale et interactive, saura plaire aux utilisateurs. Les éléments qui composaient l’ancien site s’y retrouvent dans une facture visuelle plus agréable. C’est le cas des fonds d’archives de l’UQAM, qui regroupent les archives institutionnelles ainsi que les archives privées. «Les utilisateurs peuvent obtenir une description de chacun des fonds – nous en avons plus de 300 – et, dans certains cas, nous avons numérisé certains documents pour donner un aperçu du contenu du fonds. C’est le cas, notamment, du fonds d’archives Louis Cyr.»
La section «Histoire de l’UQAM» renferme des albums photo et des capsules historiques, une ligne du temps de l’histoire de l’UQAM, une liste des recteurs depuis la création de l’université et des documents de référence sur l’histoire de l’institution ainsi que sur l’historique des pavillons.
Le site reprend aussi les six expositions virtuelles montées par le Service: Se laisser raconter… l’UQAM (1960-2008); Pierre Dansereau, écologiste: rencontre de l’Homme avec la Nature; Je m’appelle Claude Jutra; Place au théâtre; Vive le sport! Du sport de la raquette aux olympiades modernes!; et L’éveil scientifique de la jeunesse canadienne-française – et sera appelé à en héberger d’autres au gré des circonstances.
La borne interactive que les passants peuvent consulter dans le corridor du pavillon Athanase-David a été reproduite sur le site. Celle-ci propose plus de 1000 documents audiovisuels portant sur l’histoire de l’UQAM, et même un jeu-questionnaire pour tester ses connaissances.
Le nouveau site Web offrira également les archives du journal L’UQAM, de 1970 à 2013 (incluant les «ancêtres» du journal de 1970 à 1974, le Modulex et Le Tricycle). «C’est un travail de numérisation et d’indexation qui est en chantier présentement et dont le résultat constituera une ressource inestimable à propos de l’histoire de l’UQAM», note le directeur.
Le nouveau site renferme enfin des sections sur la gestion des documents administratifs et des archives historiques, car il y a, bien sûr, une méthode à suivre pour archiver des documents. «Le défi des prochaines années sera la gestion et l’archivage des documents numériques. La section “Gestion intégrée des documents” répond à ces interrogations», précise le directeur.
Publication
Le Service des archives et de gestion des documents a mis en ligne une nouvelle publication, intitulée «Portrait du patrimoine archivistique sur l’histoire de l’UQAM», réalisée avec le soutien de l’Institut du patrimoine de l’UQAM. «Nous n’avions jamais réalisé un tel portrait sur les étapes marquantes de l’histoire de l’UQAM en lien avec le patrimoine archivistique, souligne André Gareau. Nous en avons confié le mandat à la doctorante en histoire Rachel Couture et nous sommes très fiers du résultat.»
Ce portrait comprend une section sur le mobilier et les objets patrimoniaux (les œuvres d’art de l’église Saint-Jacques, les objets de la Palestre Nationale et les collections d’œuvres d’art de l’UQAM), une section sur l’histoire immobilière de l’université (ses racines avec l’École des Beaux-Arts de Montréal, le Collège Sainte-Marie, l’École normale Jacques-Cartier et la Palestre Nationale, son implantation au cœur du Quartier latin et l’édification du Complexe des sciences Pierre-Dansereau), et une section sur l’histoire, la mission et les acteurs de l’UQAM.
Se faire connaître
Le Service des archives et de gestion des documents reçoit chaque mois environ 150 boîtes de documents à archiver, note André Gareau. Au total, il y a à l’UQAM environ 30 000 boîtes d’archives, tous types de support confondus. «Nous traitons sur une base hebdomadaire avec plusieurs services, comme le Secrétariat des instances, le Registrariat ou les Services financiers, qui ont plusieurs documents à archiver. Certains viennent même les numériser eux-mêmes dans notre laboratoire. Nous sommes toutefois méconnus auprès des unités académiques.» Le directeur des archives de l’UQAM envisage d’offrir des séances d’information aux étudiants et aux professeurs, notamment en histoire, en histoire de l’art et en urbanisme, afin de faire connaître les ressources de son service.
L’an dernier, une étudiante en urbanisme a consulté les archives pour effectuer un travail sur l’édifice de l’Agora de la danse et elle en a remis une copie au Service des archives et de gestion des documents. «Il n’y a rien qui me rend plus heureux que de voir les étudiants utiliser nos ressources pour faire leurs travaux», conclut-il.