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L’UQAM décerne six doctorats honorifiques dans le cadre des cérémonies de collation des grades

13 juin 2011 à 14 h 06

Mis à jour le 7 juin 2022 à 12 h 22

Dans le cadre des cérémonies de collation des grades de cinq de ses facultés, qui se sont déroulées du 10 au 12 juin derniers, l’UQAM a rendu hommage à six personnalités marquantes pour leur contribution exceptionnelle à la société. Des doctorats honoris causa ont ainsi été remis à Mme Francine Lelièvre, Mme Lorraine Desmarais, Mme Larissa A. Grunig, M. James E. Grunig, M. Duncan Kennedy et M. Boris Cyrulnik.

Francine Lelièvre, fondatrice, conceptrice et directrice générale de Pointe-à-Callière, musée d’archéologie et d’histoire de Montréal

Recommandation de la Faculté des sciences humaines

Photo : Denis Bernier” rel=”shadowbox”>Robert Proulx, vice-recteur à la Vie académique, Francine Lelièvre, docteure honoris causa, Anne Rochette, doyenne de la Faculté des sciences humaines. <br /> Photo : Denis Bernier” class=”gauche” height=”120″ width=”120″></a>Historienne et pédagogue de formation, Francine Lelièvre enseigne d’abord l’histoire à Rimouski, au cégep et à l’université, pendant cinq ans. En 1973, elle entre au service de l’organisme fédéral Parcs Canada. Elle complète ensuite sa formation par des stages dans plusieurs musées européens, ainsi qu’à l’Université de Toronto. À Parcs Canada, elle dirige la recherche et la mise en valeur de nombreux lieux historiques. En 1982, elle devient Chef des services d’interprétation, d’animation et de mise en valeur pour le Québec, et donc responsable de 30 parcs, lieux historiques et sites nationaux. Après un bref mandat comme directrice des expositions au Musée de la civilisation à Québec, elle crée, en 1987, son entreprise de services conseils. À la fin des années 1980, reconnue comme l’une des spécialistes de la muséologie historique au Québec, elle se voit confier le plus important mandat de sa carrière, à l’occasion du 350e anniversaire de la ville de Montréal, soit concevoir et implanter un nouveau musée consacré à l’histoire et à l’archéologie. Fondatrice, conceptrice et directrice du projet de Pointe-à-Callière, musée d’archéologie et d’histoire de Montréal, elle en deviendra la directrice générale, en 1992, poste qu’elle occupe toujours. On peut lire l’allocution (en pdf) de Francine Lelièvre à l’adresse suivante : <a href=www.uqam.ca/distinctions/honorifiques/lelievre_alloc.pdf

Lorraine Desmarais, pianiste de jazz, compositrice et professeure

Recommandation de la Faculté des arts

Photo : Denis Bernier” rel=”shadowbox”>Louise Poissant, doyenne de la Faculté des arts, Lorraine Desmarais, docteure honoris causa, Claude Corbo, recteur de l’UQAM. <br /> Photo : Denis Bernier” class=”gauche” height=”120″ width=”120″></a>Née à Montréal en 1956, Lorraine Desmarais a développé très jeune ses dons musicaux en rejouant sur le piano familial des mélodies qu’elle entendait à la radio. Elle a complété un baccalauréat en musique à l’Université de Sherbrooke en 1977, suivi d’une maîtrise accompagnée d’un premier prix en piano classique en 1979, tout en se produisant avec le McGill Jazz Ensemble. Elle parfait sa formation musicale avec les pianistes de jazz Armas Maiste à Montréal, Kenny Barron à New York, et le célèbre professeur de Boston, Charlie Banacos, qui l’ont aidée à peaufiner ses talents d’improvisatrice. La jeune carrière de Lorraine Desmarais prend un tournant décisif lorsqu’elle reçoit, en 1984, le prix Yamaha du Festival International de Jazz de Montréal et qu’elle enregistre l’année suivante l’album <em>Trio Lorraine Desmarais</em>, qui obtient le Félix du meilleur album de jazz de l’ADISQ. Elle remporte, en 1986, le premier prix au Great American Jazz Piano Competition, du Festival de Jacksonville en Floride. Lorraine Desmarais joue en solo, duo, trio, quartette ou big band. La pianiste est aussi professeure de piano jazz au cégep de Saint-Laurent, depuis 1979.</p>
<p><strong>Larissa A. Grunig, professeure émérite de l’Université du Maryland et importante contributrice à la recherche théorique et empirique dans le domaine des relations publiques et des communications</strong></p>
<p>Recommandation de la Faculté de communication</p>
<p><a href= Photo : Denis Bernier” rel=”shadowbox”>Claude Corbo, recteur de l’UQAM, Larissa A. Grunig, docteure honoris causa, Enrico Carontini, doyen de la Faculté de communication. <br /> Photo : Denis Bernier” class=”gauche” height=”120″ width=”120″></a>Professeure émérite de l’Université du Maryland depuis 2005, Larissa Grunig a débuté sa carrière comme journaliste et consultante. À compter de 1985, elle poursuit sa carrière à titre de professeure à l’Université du Maryland, tant à l’École de journalisme qu’au Département de communication. Elle est également professeure associée au programme d’études féministes et à l’École d’affaires publiques de la même université. Dans une étude menée en 1990 par la publication <em>PR Reporter</em> auprès des professionnels des relations publiques aux États Unis, Larissa Grunig faisait partie des sept enseignants les plus souvent cités comme modèle ou mentor ayant le plus contribué au développement et à la transmission des connaissances en relations publiques. La même année, elle était également nommée par la revue <em>PR Week</em> comme faisant partie des 100 personnes les plus influentes du siècle en relations publiques. Le couple Larissa et James Grunig, en collaboration avec David M. Dozier, publient en 2002 leur ouvrage le plus important, <em>Excellent Public Relations and Effective Organizations: A Study of Communication Management in Three Countries</em>, qui leur a valu le prix PRIDE de la National Communication Association.</p>
<p><strong>James E. Grunig, professeur émérite de l’Université du Maryland et important contributeur à la recherche théorique et empirique dans le domaine des relations publiques et des communications</strong></p>
<p>Recommandation de la Faculté de communication</p>
<p><a href= Photo : Denis Bernier” rel=”shadowbox”>Claude Corbo, recteur de l’UQAM, James E. Grunig, docteur honoris causa, Enrico Carontini, doyen de la Faculté de communication. <br /> Photo : Denis Bernier” class=”gauche” height=”120″ width=”120″></a>Considéré comme le père des relations publiques modernes, selon l’Association internationale des relations publiques, James Grunig est professeur émérite de l’Université du Maryland où il enseigne depuis 1969. Parmi ses contributions marquantes, il propose, au début des années 1980, une nouvelle approche paradigmatique en relations publiques basée sur l’identification de quatre modèles de pratique, soit la promotion, l’information, la conviction et le dialogue. L’importance du dialogue et de la prise en compte des positions des publics est aujourd’hui reconnue internationalement par les associations professionnelles et les programmes d’enseignement du domaine des relations publiques, dont celui de l’UQAM. Il a dirigé, de 1985 à 2002, un projet de recherche de très grande envergure, financé par l’International Association of Business Communicators Research Foundation, qui a donné lieu à la publication de l’ouvrage <em>Excellent Public Relations and Effective Organizations: A Study of Communication Management in Three Countries</em>.</p>
<p><strong>Duncan Kennedy, professeur à la Faculté de droit de l’Université Harvard et principal initiateur du mouvement<em> Critical Legal Studies</em></strong></p>
<p>Recommandation de la Faculté de science politique et de droit</p>
<p><a href= Photo : Denis Bernier” rel=”shadowbox”>Réal Raymond, chancelier de l’UQAM, Ducan Kennedy, docteur honoris causa, Claude Corbo, recteur de l’UQAM, Jean-Pierre Beaud, doyen de la Faculté de science politique et de droit. <br /> Photo : Denis Bernier” class=”gauche” height=”120″ width=”120″></a>Né à Washington, en 1942, Duncan Kennedy a obtenu un baccalauréat en économie de l’Université Harvard avant d’entreprendre à l’Université Yale des études de droit, qu’il a complétées en 1970. Entré à la Harvard Law School comme assistant professeur de droit en 1971, il est nommé professeur en 1976. Il est Carter Professor of General Jurisprudence depuis 1996. Duncan Kennedy est l’un des principaux initiateurs du mouvement né en 1977, qui a pris nom de <em>Critical Legal Studies</em>. Ce mouvement cherchait à sortir le droit de son isolement académique et à montrer les liens organiques qui l’unissent à la science politique et, plus largement, aux sciences sociales. Le professeur Kennedy a publié, en 1997, l’un des livres les plus importants des 25 dernières années sur la théorie générale du droit aux  États-Unis, <em>A Critique of Adjudication</em>. Deux de ses ouvrages ont été traduits en français récemment, ayant pour titres <em>Sexy dressing, violences sexuelles et érotisation de la domination</em>, qui est une contribution importante aux théories féministes dans le champ des études juridiques, et <em>L’enseignement du droit et la reproduction des hiérarchies professionnelles</em> qui, lors de sa parution en 1983, a ébranlé durablement les fondements de l’enseignement du droit dans les facultés et écoles de droit américaines.</p>
<p><strong>Boris Cyrulnik, neuropsychiatre, psychanalyste, éthologue, enseignant et essayiste</strong></p>
<p>Recommandation<strong> </strong>de la Faculté des sciences de l’éducation<strong> </strong></p>
<p><a href= Photo : Denis Bernier” rel=”shadowbox”>Monique Brodeur, doyenne de la Faculté des sciences de l’éducation, Boris Cyrulnik, docteur honoris causa, Claude Corbo, recteur de l'UQAM. <br /> Photo : Denis Bernier” class=”gauche” height=”120″ width=”120″></a>Neuropsychiatre, psychanalyste, éthologue, enseignant et essayiste, Boris Cyrulnik est un modèle remarquable de scientifique qui a su tirer parti des connaissances acquises dans les domaines des sciences du vivant et des sciences humaines, pour articuler une pensée critique et novatrice, aux applications thérapeutiques multiples en psychologie, pédagogie et psychoéducation. Né en 1937 à Bordeaux, il a fait ses études à la Faculté de médecine de Paris et à l’Institut de psychologie. En plus d’enseigner la médecine et la psychologie à l’Université de Marseille, il a dirigé le Groupe de recherche en éthologie clinique de l’Hôpital Toulon-La Seyne et servi d’expert à l’Organisation mondiale de la santé et à plusieurs ministères en France. Boris Cyrulnik a su transcender son parcours de vie difficile pour développer une analyse forte du concept de résilience qu’il a expliqué et illustré, avec sa vision unique de scientifique, dans un grand nombre d’ouvrages. Son <em>Autobiographie d’un épouvantail</em>, traduite en huit langues, a remporté le Prix Renaudot de l’essai en 2008 et s’est vendue à des centaines de milliers d’exemplaires à travers le monde.</p>
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